Dans un communiqué datant du 15 juin (2022), la diaspora casamançaise de l’Amérique du Nord et d’Europe écrit qu’est médusée par ce verdict de la condamnation à perpétuité René Bassène, Atoute Badiate et Ampoi Bodian par le tribunal de Ziguinchor. Elle déplore cette « constance de la justice sénégalaise dans son incapacité de pratiquer et d’appliquer le simple droit à tout démêlé judicaire aussi sérieux qu’il soit ».

Toujours dans son document, la diaspora Casamançaise condamne « une pire justice et une pure expression politique punitive envers le peuple casamançais » car « René et Ampoi n’étaient autres que les intermédiaires utilisés par le Sénégal pour négocier avec le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance – MFDC ».

Justice dépendante au régime en place

De ce verdict injuste ajouté au refus catégorique du gouvernement sénégalais de négocier avec le MFDC, poursuit le communiqué, la justice sénégalaise vient de démontrer de manière flagrante sa stricte dépendance au régime en place.

Selon cette communauté, en condamnant à perpétuité René Bassène, Atoute Badiate et Ampoi Bodian sans au préalable établir les preuves, la justice sénégalaise a une nouvelle fois piétiner l’article 10 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme que le Sénégal a signé.

Ainsi, ces expatriés de la Casamance en Amérique du Nord et en Europe demande à la communauté internationale notamment la Commission Africaines des Droites de l’Homme et des Peuples et la Commission des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies de prendre acte de la présente et préoccupante situation de la Casamance au sein du Sénégal pour que la simple loi des humains soit respectée à savoir le droit de vivre et d’être libre. « Si ces deux organisations soutiennent que le droit humain est immutable et universel, alors il n’est plus acceptable d’ignorer la souffrance du people casamançais, et par conséquent le Sénégal doit être rappeler à l’ordre : refaire le procès après une propre enquête », peut-on lire dans le communiqué.