Après la condamnation du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour « diffamation » et « injure publique », va-t-on maintenant procéder à son arrestation dans le cadre du fameux procès pour « viols » ? Selon nos sources, le leader du PASTEF « pourrait être arrêté et déporté vers une destination inconnue pour le moment » s’il est « localisé par les services du renseignement » et « des gendarmes » déjà sur le terrain.

Si l’on se fie aux sources du lejournaldelinformation.com, le « plan machiavélique » de son arrestation et de sa déportation a été planifié lors d’une réunion tenue par « de hautes autorités du régime en place, de la police, de la gendarmerie, de l’armée, des juges, des hommes d’affaires et des journalistes » sénégalais. Une autre réunion a été tenue au palais présidentiel de la République.

L’exécution d’un tel « plan machiavélique » risquerait de plonger le Sénégal dans une guerre civile très meurtrière et la déstabilisation de la Gambie et de la Guinée Bissau si aucune mesure radicale est prise pour contraindre à Macky Sall de reculer de laisser le leader du PASTEF à se présenter aux élections présidentielles de février 2024.

Ousmane Sonko, le principal opposant du Président Macky Sall enquête d’un troisième mandat anticonstitutionnel, a déclaré dans une vidéo qu’il est « persécuté depuis 4 ans » par la justice sénégalaisequ’il qualifie du « banditisme judiciaire ». Il a pris la décision de ne plus répondre à sa convocation.