Le Portugal , le Timor Oriental et la CPLP s’invite dans la crise politique qui secoue la Guinée Bissau. Ces deux pays et l’organisation lusophone se range du coté de la majorité parlementaire qui a « déchu » le président de la Guinée Bissau. Une mauvaise nouvelle pour le président José Mário Vaz.

 A compter de ce jour (vendredi), le Timor Oriental ne reconnait plus José Mário Vaz comme président de la République, selon l’agence d’information portugaise, LUSA. D’après notre source, l’ancien représentant spécial des Nations unies pour la Guinée-Bissau, José Ramos-Horta, a déclaré ce vendredi 28 juin  que l’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau est le seul « organe légitime », car le président de la République a déjà achevé son mandat de 5 années.

« J’appuie les déclarations du Portugal »

Toujours selon notre source, José Ramos-Horta a déclaré à Lisbonne qu’il souscrivait aux préoccupations exprimées par le ministre des Affaires étrangères du Portugal concernant la crise politique qui secoue la Guinée Bissau. « Je suis de tout coeur avec les positions des pays de la CPLP, en particulier les préoccupations exprimées par le ministre des affaires étrangères du Portugal. J’appuie les déclarations du Portugal et les préoccupations à cet égard, à savoir le pays qui suit de près la situation en Guinée-Bissau », a dit à Lusa Ramos Horta, à Lisbonne, en marge de la cinquième réunion ministérielle du G7 .

« …arrivé au terme de son mandat »

En évoquant le retrait des pouvoirs du président, José Mário Vaz par le parlement, populaire,   Ramos Horta estime que l’Assemblée nationale de Guiné-Bissau est « l’organe légitime du moment ». « Il a été élu et est reconnu dans le monde entier. Le Président de la République est arrivé au terme de son mandat », a déclaré l’ancien président du Timor Oriental et ancien représentant des Nations Unies pour la Guinée Bissau.

De son côté, le Constitutionnaliste Portugais Jorge Miranda estime que la décision du Parlement pour la cessation immédiate des fonctions du président et son remplacement en fonction par le président du Parlement a une validité constitutionnelle.