Arrivé à Lisbonne dans le cadre d’une visite d’Etat, le président Umaro Sissoco Mbaló a été hué, traité de « bandit », de « nacro – trafiquant de drogue », de « terroristes lié à Daesh » et de « criminel » par la diaspora Bissau Guinéenne au Portugal.
Selon nos sources, Umaro Sissoco pour devrait en principe venir jeudi au Portugal. Mais finalement il a changé de date parce que les Bissau Guinéens s’étaient organisés pour lui préparer un comité d’accueil dès l’aéroport et ensuite devant le palais présidentiel de Lisbonne. Et finalement il a rapproché la datte. Les Bissau Guinéens ont été informés à dernière minute. Il restait 3 heures de temps (avant son arrivée à Lisbonne). Et un activiste a alerté ses concitoyens Bissau Guinéens via Facebook de l’arrivée de leur chef d’Etat qui sera reçu au palais.
« Mballo voulait éviter ces manifestants »
D’après nos informations, « Mballo voulait éviter ces manifestants. Malheureusement pour lui à son arrivée, il a trouvé un comité d’accueil sur place grâce à la mobilisation et à la détermination de la diaspora de son pays ». Elle (la diaspora ) a déposé rapidement une « autorisation de manifester. Elle a été autorisée à organiser la manifestation ».
À sa sorti du palais présidentiel, ses concitoyens ont brandi des slogans, des cartons rouges, des banderoles. Ils lui ont hué, traité de « bandit », de « nacro- trafiquant de drogue », de « terroriste lié à Daesh, de criminel ». Sa ministre des affaires étrangères a subi le même traitement que son mentor politique.
Selon nos informations, le président Bissau Guinéen se rendra également à Paris où un comité d’accueil est entrain de se préparer pour manifester et brandir des cartons rouges, banderoles.
À paris, il va rencontrer Total pour discuter de l’exploitation du pétrole de son pays, l’une des raisons du voyage de Macky Sall à Bissau le mois dernier.