Un rapport de 102 pages des Nations Unies n’exclut pas l’implication directe de l’héritier d’Arabie Saoudite ainsi que de l’équipe qui était venue spécialement en Turquie pour s’occuper du journaliste Khashoggi. 

L’auteur du ce rapport, Agnès Calamard, la Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme demande l’interruption de l’actuel procès en cours. 

Agnès Calamard exige qu’une nouvelle enquête s’ouvre sous l’égide de l’impulsion du secrétaire général des NU pour continuer cette étude et cette enquête et pour approfondir les éléments qui ont été réunis par les enquêteurs turcs. Pour elle,  les deux enquêtes, que ce soit l’enquête turque que l’enquête saoudienne relative au meurtre du journaliste saoudien, n’ont pas rempli les conditions internationales d’une enquête professionnelle. Elle reproche le manque de professionnalisme et le l’approfondissement sur les différents éléments qui étaient à la disposition des enquêteurs. 

Agnès Calamard demande au FBI d’ouvrir une enquête sur l’affaire Khashoggi. Elle également le congrès Américain d’entendre les témoins, particulièrement les témoins saoudiens impliqués dans ce meurtre. 

Il faut préciser également que dans ce rapport, il avait 7 heures d’enregistrement. Mme Calamard n’a écouté que 45 mn. Elle n’a pas été autorisée à copier les parties. Ce meurtre est assimilé à de la torture dans le rapport d’Agnès Calamar qui vient d’être rendu public il y a quelque minute.