Le Journal de l'Information 30. Oktober 2019

L’Union Européenne (UE) a condamné la  « tentative illégale »  du président guinéen du limogeage et la dissolution  virer le gouvernement de du 1 er ministre Aristide Gomes. L’organisation européenne exige la tenue d’élections présidentielles « Libres et justes ».

« La tentative illégale de virer le premier ministre [Aristide] Gomes et son gouvernement gêne le processus électoral en cours en Guinée-Bissau. Le gouvernement, dont le programme a été récemment approuvé à la majorité parlementaire, est le seul et légitime pouvoir exécutif du pays, soutenu par des partenaires régionaux et internationaux „, a déclaré dans un communiqué le porte-Parole de la diplomatie européenne, Maya Kocijancic.

Dans une déclaration à propos des développements politiques de la Guinée-Bissau, la responsable a déclaré que « afin de préserver la stabilité et le développement durable, le cycle électoral doit être maintenu avec les élections présidentielles prévues pour le 24 novembre ».

«  l’UE espère que toutes les parties intéressées  (par les élections du 24 novembre) doivent éviter les actions qui compromettent ce processus  (électoral) » , a ajouté Maya Kocijancic, en demandant la tenue d’ « élections libres, justes et transparentes ».

Les élections sont prévues en Guinée-Bissau  le 24 novembre. Le deuxième tour, si nécessaire, est prévu pour le 29 décembre.

12 candidats adoptés par la cour suprême de justice participent à la campagne électorale.

A trois jours du début de la campagne électorale, le pays vit un autre moment de grande tension politique, après que le président guinéen et candidat aux présidentielles, José Mario Vaz, ait viré lundi le gouvernement de Aristide Gomes.

Le lendemain, le président a nommé Faustino Imbali, du parti de renouvellement social (prs), premier ministre du pays.

Le décret présidentiel qui a viré le gouvernement d’Aristide Gomes n’a pas été reconnu par la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

La CEDEAO, médiatrice de la crise politique dans le pays, a considéré le décret du président illégal. Elle  a réaffirmé son soutien à Aristide Gomes. Elle menace d’imposer des sanctions à ceux qui créent des obstacles au processus d’organisation des présidentielles, prévues pour le 24 novembre .

Le gouvernement portugais a également annoncé qu’il reconnaît comme légitime le gouvernement d’Aristide Gomes.