Le Journal de l'Information 18. Oktober 2020

Les eaux du fleuve Casamance ont envahi ce dimanche la route nationale qui permettait la ville de  Ziguinchor et la Casamance de relier du reste du Sénégal. La route est complément inondée par ces eaux. 

Le fleuve a repris le dessus sur la route qui est invisible. Selon un habitué de ce tronçon joint par Le journal de l’information, la route est impraticable. C’est un véritable calvaire. « Quand on est devant cette route, on a l’impression qu’on est devant un fleuve. La route quasiment inexistante par endroits. Les voitures, les cyclistes et les motocyclistes sont obligés d’être très prudents en passant », a -t-il témoigné avec amertume.

Pour le journaliste Babacar Touré, « les voitures ont été surprise par la montée soudaine des eaux. Cette route est complément inexistante. Et malgré tout, les transporteurs et les usagers qui veulent relier Ziguinchor, Bignona et le reste du Sénégal doivent y passer. C’est comme si on jouait à la cascade pour trouver un endroit où passer. C’est cette situation qui prévaut sur l’axe Dakar – Ziguinchor mais en passant par Bignona, Tobor. Les eaux ont complément coupée la route.

Dans cette vidéo  tournée par nos confrère de Kewoulo TV HD, on se rend compte que seuls les voitures 4×4 et les camions qui parviennent à trouver leur chemin tout en y passant avec difficulté. Sinon c’est un chemin de croix pour les toutes voitures et les motocyclistes. 

Aujourd’hui c’est la nature qui prend le dessus. Le gouvernement ne fait rien. On nous dit que le Président (Macky Sall) aime la Casamance. Il investit des milliards dans la Casamance. Aujourd’hui quand on voit une situation pareille on se demande où sont passer ces milliards.

Les eaux du fleuve Casamance coupent Ziguinchor du reste du Sénégal dans l’indifférence

Si les eaux du fleuve ont envahi cette route stratégique pour la région de Ziguinchor et la Guinée Bissau, c’est à cause de la négligence des autorités sénégalaises. Cette route est dégradée depuis même le régime de régime de Wade. Mais comme rien n’a été fait pour éviter une telle situation, les usagers de cette importante route vont souffrir jusqu’à la fin de l’hivernage.

Espérons que les points Emile Badiane ( de Ziguinchor),  de Tobor, Baila et de Diouloulou, tous très dégradés, ne vont pas s’effondre pour  aggraver  la situation et étouffer économiquement la région de Ziguinchor, Bignona, Gambie et la Guinée Bissau.