Le Journal de l'Information 19. Oktober 2020

Un jour après le premier tour des élections présidentielles en Guinée, le pouvoir et l’opposition s’accusent mutuellement d’intimidations à l’encontre de leurs représentants. C’est la compilation et la publication des résultats qui cristallisent les tensions. 

Ainsi, le gouvernement met en garde les partis politiques qui souhaiteraient publier eux-mêmes les résultats qui leur remontent des bureaux de vote en affirmant que seule la CENI est habilitée à proclamer les résultats provisoires.

Pour gouvernement, c’est l’organe de gestion des élections procède à la centralisation des résultats. Les procès-verbaux sont rassemblés au niveau des commissions locales. Et ce n’est qu’à la réception du tout dernier PV qu’elle devra publier les résultats provisoires sous 72 heures. Il faudra donc compter plusieurs jours avant d’avoir un résultat officiel.

Mais l’opposition répond que les résultats sont affichés donc publiques et procède à sa propre centralisation. 

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a déclaré hier qu’il reconnaîtrait les résultats de la haute Guinée.