Le Journal de l'Information 12. November 2020

José Ant Antónionio Sá, président de l’Association de l’industrie du bois de Guinée-Bissau, a dénoncé aujourd’hui l’abattage d’arbres dans les forêts du pays par des personnes « étranges au service ».

« Nous avons été avec le président pour exposer la situation des bois et que les forêts sont envahies par des personnes étranges à ce service » , a-t-il  aux journalistes, à la fin d’une rencontre avec le chef d’État guinéen Umaro sissoco Embaló .

D’après Lusa, en Guinée-Bissau seulement 12 scieries sont autorisées à couper les arbres. Mais elles sont arrêtées depuis le moratoire de 2015 qui interdit l’abattage d’arbres. Selon la presse guinéenne, certaines personnalités politiques seront impliquées dans l’abattage illégal d’arbres.

Casamance face à une coupe illégale

La Casamance voisine fait face à une coupe illégale et un trafic international du bois de luxe. Entre la Gambie et la Chine, les troncs d’arbres clandestinement coupés en Casamance enrichissent des réseaux puissants et bien structurés.

Le 06 janvier 2018, 14 coupeurs de bois ont été tués en Casamance et sept autres blessés par des hommes armés dans la forêt classée de Bayotte, au sud-ouest de Ziguinchor.

 Leurs bourreaux courent toujours malgré l’arrestation de 25 villageois, le journaliste René Capain Bassène et Ampoi Badian, un responsable du mouvement indépendante de Casamance, « tous innocents et qui n’ont rien avoir avec cette tuerie », selon Me Cire Cledor Ly.