Le conseil de sécurité des Nations Unies maintient le régime des sanctions contre de hauts officiers de Guinée Bissau. Ces derniers avaient déposé en 2021 le président intérimaire Raimundo Pereira, le Premier ministre Carlos Gomes Junior et le chef d’état-major, le général Antonio Indjai.

« Le 20 août 2020, le Secrétaire général des Nations Unies a présenté son rapport sur les progrès réalisés en matière de stabilisation et de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau, dans lequel il a formulé des recommandations sur le maintien du régime de sanctions », fait référence au rapport publié sur le site officiel de l’ONU et daté du 31 décembre 2020.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé des sanctions à un groupe de militaires en 2012, à la suite d’un coup d’État. Dans ce rapport, rendu public le 20 août et demandé par le Conseil de sécurité, sur les sanctions et les progrès réalisés en matière de stabilisation du pays, le secrétaire général de l’ONU a défendu son maintien.

«Le régime de sanctions établi par le Conseil (de sécurité) dans la résolution 2048 (2012) reste pertinent et peut aider les autorités dans les efforts qui leur sont demandés», recommande António Guterres.

« Elections présidentielles décevantes et inquiétantes »

Dans le document, le secrétaire général a souligné que « les mesures prises par les militaires dans la période qui a suivi les élections présidentielles sont décevantes et inquiétantes », faisant référence à l’occupation des institutions de l’Etat par les militaires, après la démission du gouvernement Aristide Gomes, après de la législation 2019.

Dans le rapport, António Guterres a également admis la « possibilité d’imposer des sanctions aux personnes qui perturbent l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau ». Il a appelé à la création d’un groupe d’experts pour analyser la situation actuelle en Guinée Bissau.