Dans un communiqué, la diaspora casamançaise en Amérique du Nord et de l’Europe apporte son soutien aux 26 personnes détenues dans le cadre de l’enquête de l’affaire de la tuerie de la forêt de Boffa Bayotte. 

Ces prisonniers « politiques » qui observent observent une grève de la faim dans la prison de Ziguinchor pour réclament l’ouverture d’un procès juste et équitable.

La diaspora casamançaise rappelle qu’un tel procès est réclamé et par les familles des victimes du massacre de Boffa et par les accusés dans cette affaire. 

Procès équitable

Ces ressortissants de la Casamance exige la tenue immédiate d’un procès équitable pour statuer sur le sort de ces détenus qui sont arbitrairement incarcérés depuis janvier 2018 et aussi permettre aux familles des victimes de finalement faire leur deuil. 

Ils exigent également l’application stricte de l’article 10 de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule que  « Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle ». 

La CasaDiaspora rappelle que le Sénégal en tant que membre des Nations Unis est signataire de cette Déclaration dont il viole présentement l’esprit. 

Arrêt et l’abandon … des tortures et humiliations 

Elle saisit la même occasion pour exiger l’arrêt et l’abandon des détentions illégales, des tortures et humiliations de toutes sortes dans les prisons en Casamance.

Pour conclure, elle lance un appel à toutes les personnes et institutions éprises de justice pour dénoncer ce déni de justice manifeste démontré par les autorités Sénégalaises dans cette affaire. La présomption d’innocence doit toujours être respectée et justice doit être rendue avec diligence et dans le respect des droits humains.