La gendarmerie sénégalaise aurait refusé de participer aux opérations militaires en cours en Casamance. Ce refus dû à cause d’une mésentente entre les deux corps d’armée. Cette mésentente  fait grincer des dents au sommet de l’État et de la hiérarchie militaire du Sénégal.

 Si l’on se fie à notre source sécuritaire, le chef de la gendarmerie sénégalaise, le général Moussa Fall, aurait déconseillé au Président Macky Sall et à l’armée de mener maintenant une telle opération.

« Il a dit que c’est inopportun de déployer des hommes et du matériel militaire en Casamance. Malgré ses conseils, l’armée a déclenché les opérations militaires le dimanche dernier (13.03.2022). Ainsi, la gendarmerie a refusé de participer », a déclaré une source sécuritaire sénégalaise contactée par lejournaldelinformation.com.

Selon nos sources, même le Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance, GRPC, dirigé l’ancien Ministre Robert Sagna, s’était opposé à une „opération militaire qui va remettre en cause au processus de paix entamé depuis plus d’une dizaine d’années sur le terrain“.

L’armée Sénégalaise déploie un arsenal militaire impressionnant dans le Nord de Sindian. D’après notre source, « c’est la première fois que Dakar décide de déployer un tel arsenal militaire comme si le Sénégal allait mener une guerre contre un autre pays ».

Hélicoptère  de type PUMA abattu

 C‘est dans ce contexte de mésentente entre l’armée et la gendarmerie que les combattants du mouvement des forces démocratiques de Casamance, MFDC, ont abattu hier (14.03.2022) un hélicoptère de l’armée sénégalaise cours des combats.

 D’après le journaldupays.com proche du mouvement indépendantiste, c’est un hélicoptère  de type PUMA de l’armée sénégalaise qui transportait douze soldats pour une opération militaire contre les bases du MFDC au nord de la Casamance“ qui a été abattu par „la défense anti-aérienne des combattants indépendantistes Atika“.

L’armée Gambienne et une source sécuritaire sénégalaise jointes par lejournaldelinformation.com ont confirmé cette information.

De sources concordantes, l’hélicoptère est tombé non loin du village de Kanilai, en territoire gambien.