Le Bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (UNOWAS signale que la méfiance entre les acteurs politiques de Guinée-Bissau continue d’aggraver la tension politique. Il recommande le dialogue pour assurer la stabilité de ce petit pays lusophone de l’Afrique de l’Ouest.

Dans son rapport sur la situation politique et de sécurité dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel datant du 24 décembre consulté par lejournaldelinformation.com, l’UNOWAS recommande des « actions concertées » pour faire avancer l’agenda de réforme prévu dans la feuille de route de la CEDEAO, qui a mené la crise politique dans le pays, Accord de Conakry et le pacte de stabilité.

« Il est vital que le président de Guinée-Bissau, le gouvernement, les membres du parlement et toutes les parties politiques concernées dialoguent sans délai et travaillent de manière constructive pour conclure la révision constitutionnelle », peut – t – on lire dans le document.

Le parlement guinéen et le président du pays Umaro Sissoco Embalo ont des propositions de projets pour la révision constitutionnelle. Mais la proposition faite publiquement par le chef de l’État a été largement critiquée, car selon la constitution du pays, l’initiative revient à l’Assemblée nationale populaire.

En décembre, à l’ouverture de la session législative, le président du parlement, Cyprien Cassama, a insisté sur le fait que la « révision de la Constitution est consacrée tant à l’initiative que à l’acte de légiférer, seulement au parlement ».

En conclusion, le rapport recommande qu’ « à cet égard, les efforts doivent être concentrés sur la réconciliation des deux processus parallèles conformément au cadre juridique du pays ou sur la base du consensus politique entre les parties intéressées, pour assurer la paix durable et la stabilité que le peuple de Guinée – Bissau le mérite ».